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Le chaos des transferts

(Jack Barron, 18-jun-01) Après le football (contraint et forcé), le hockey sur glace ferait bien d'examiner à son tour les incohérences qui règnent dans son système de transferts.

Pendant des mois, le football a vacillé sur ses certitudes, craignant que l'attaque de la commission européenne envers son système de transferts existant ne ruine son fragile équilibre. Il n'en a rien été, et le compromis trouvé a permis de poser certains principes directeurs tout en garantissant la pérennité de l'essentiel d'un système qui a fait ses preuves, à certaines incohérences près.

Ces principes de base qui ont eu le mérite d'être posés, voilà ce qui fait cruellement défaut au hockey européen. L'IIHF ne s'est jamais penchée sur ses fondations, et nul ne peut dire si le terrain ne va pas être emporté avec les murs à la première crue. Observons si certains des principes édictés par la commission européenne et les instances du football ont leur équivalent en hockey sur glace. Tout d'abord, le droit des joueurs. Dans ce domaine, on est heureusement encore loin de la "loi de la jungle" régnant en Amérique du Nord, où les joueurs peuvent être vendus ou échangés sans préavis, et soumis à une concurrence de tous les instants, le système des clubs-fermes accentuant ce ballottage permanent. Néanmoins, nombre de dirigeants européens lorgnent sur les méthodes américaines, et ces dérives ont parfois leur pendant, les joueurs n'étant pas toujours les mieux traités. Le sort de certains joueurs d'Europe de l'Est, comme ceux que le président lyonnais Christophe Geoffroy usait en son temps à la pelle, n'est souvent guère enviable, mais ce n'est pas un cas isolé, et la nécessité de résultats pesant sur les renforts étrangers en font souvent la victime expiatoire (et peu autorisée à s'en indigner) des premiers licenciements.

Mais le respect des contrats signés est valable pour les deux parties, voilà une évidence que n'avait pas manqué de rappeler la commission. Il faut donc également veiller au respect des clubs. Quand on voit la désinvolture avec laquelle certains joueurs canadiens traitent leurs clubs du moment en Europe dès qu'on les informe d'une possibilité de contrat dans leur pays pour se rendre compte que ce défi est très loin d'être gagné. Là encore, les exemples ne manquent pas de ces joueurs partis sans laisser d'adresse et sans la moindre considération pour le club européen qu'ils laissent en plan. L'IIHF n'ayant aucun pouvoir sur les ligues nord-américaines, les dirigeants des clubs trahis abandonnent bien vite l'espoir d'un recours, et ce genre de comportements ne les incite pas en retour à choyer leurs étrangers. Chat échaudé craint l'eau froide, mais ce n'est pas ainsi que l'on établit un rapport de confiance. Le respect du maillot est une notion purement théorique dans un système influencé par le mode de fonctionnement nord-américain et son turn-over continuel, et au bout du compte les deux parties - joueurs et clubs - en sont les victimes.

Le problème est encore plus équivoque s'agissant de la NHL. Face aux millions de dollars des franchises nord-américaines, les clubs européens se sentent soudain tout légers dans la balance, et n'ont que leurs yeux pour pleurer le départ de leurs meilleurs joueurs. Pourtant, ils ne veulent plus considérer ce pillage comme une fatalité, ce qui explique les âpres négociations autour des compensations versées par la NHL - jusqu'ici dérisoires - envers ses "pays fournisseurs". Mais dans cette lutte d'intérêts, la NHL paraît en position de force. Elle est en mesure de dicter sa loi, et ne manque pas une occasion de rappeler que c'est par une générosité qui l'honore qu'elle consent à gratifier les clubs européens d'une telle manne.

Mais, même à l'intérieur de la juridiction de l'IIHF, les incohérences ne manquent pas. Selon l'accord FIFA / Union Européenne, un joueur doit rester au moins un an dans son club, ce qui évitera les dérives constatées récemment dans le football et les effectifs sans cesse chamboulés au beau milieu des compétitions. Sur ce terrain, le hockey a du retard à rattraper. Regardons ces pigistes embauchés à l'occasion des play-offs ou seulement pour la deuxième partie du championnat : en France, on n'a pas oublié l'étoile filante Evgeny Davydov à Amiens, mais on retrouve un phénomène semblable ailleurs. A peine un joueur a-t-il été éliminé avec un club qu'il peut en aider un autre à remporter un titre ou à se maintenir : ainsi, Christoph Brandner, non qualifié pour les play-offs avec Krefeld, a-t-il été recruté par Klagenfurt pour la finale du championnat d'Autriche. Et comment l'IIHF peut-elle tolérer que les clubs qualifiés pour ses Coupes d'Europe engagent des joueurs uniquement pour ces compétitions (Claude Verret avec Zurich en finale de Coupe Continentale) ? C'est la porte ouverte à toutes les dérives...

Pour une fois, la fédération française est en avance puisqu'elle lutte contre ce genre de pratiques. Encore faut-il qu'elle réagisse à temps, ce qu'elle n'avait pas fait pour l'affaire Lyon-Chamonix (et son joker Serge Djelloul, qui avait terminé sa saison en Autriche) il y a quelques années.

En effet, ces joueurs recrutés uniquement pour les matches décisifs nuisent à la régularité des compétitions, et pénalisent les clubs qui jouent le jeu, et tentent de parvenir le plus loin possible avec l'effectif dont ils disposent en début de saison. C'est un problème global : il faut défendre à la fois les joueurs, les clubs et la justice sportive, et ne pas rentrer dans des réflexes corporatistes (comme ceux de certains syndicats de joueurs de football à l'annonce de l'accord). L'un ne va pas sans l'autre, et le hockey a besoin de toutes ses composantes.

On a vu certaines personnes du monde du hockey se gausser des malheurs du football lorsque l'on pensait que son système serait mis en péril par la commission européenne. Mais ils feraient mieux de regarder la poutre dans leur propre œil : le hockey sur glace est bien en retard, et la rétribution des clubs formateurs garantie par l'accord passé par le football n'est malheureusement pas en place en hockey. Faute de transferts, la formation n'est pas récompensée à sa juste valeur.

L'IIHF a donc beaucoup de travail à faire pour harmoniser sa politique de transferts, protéger ses joueurs et ses clubs, et assurer la solidarité avec les clubs formateurs. Le chantier est de taille, et elle ferait bien ne pas commettre l'erreur de la FIFA, qui avait attendu que la Commission Européenne l'y oblige pour réfléchir à son système (alors qu'il fonctionnait déjà bien mieux que celui du hockey sur glace aujourd'hui).

Marc Branchu


Qui a inventé le hockey ?

English version is here.

(01-09-00, auteur: Echo, traduction: Jack Barron)   Qui a inventé le hockey, voilà une question à laquelle on ne répondra jamais, et, même si l’on trouve une réponse, beaucoup ne l’accepteront pas. Il y autant d’inventeurs proclamés du jeu que d’équipes en NHL.
Les Amérindiens, les Irlandais, les Anglais, les Canadiens, les Écossais et les Américains ont chacun les preuves qu’ils ont été les premiers à jouer au hockey.

Commençons notre tour de table par les Américains, qui se réfèrent à un jeu pratiqué par des immigrants néerlandais vivant en Pennsylvanie. Il n’y a aucune preuve que le jeu en question ait été du hockey, et on dit même qu’il ressemblait plus au curling. On n’en connaît pas la date avec précision, mais on la situe autour de 1850, ce qui est trop tardif pour lui donner la primauté. La thèse américaine n’a ni démonstration, ni substance qui lui permettrait de prétendre à l’invention du hockey. La première apparition du hockey aux États-Unis eut probablement lieu du côté de Boston aux alentours de 1860, lorsque les loyalistes irlandais de Nova Scotia apportèrent le jeu avec eux en s’installant dans la région.
    Autre thèse, celle des Irlandais, des Écossais et des Anglais qui pratiquaient un jeu appelé hurley au dix-septième siècle. Les Irlandais ont inventé le hurley, sorte de mélange entre golf et hockey. Un groupe d’hommes poursuivait une balle frappée sur la glace par l’un d’entre eux. Le premier à l’atteindre la frappait à nouveau, et la poursuite recommençait.
    Ce jeu était très dur, et chacun dégommait l’autre pour attraper la balle en premier. Ce jeu fut importé à Windsor (Nova Scotia, Canada). vers 1770 par les immigrants irlandais et continua à être pratiqué par de jeunes gens à la Kings College School. L’Église tenta d’interdire ce jeu qu’elle jugeait diabolique, en raison de la passion et de la brutalité qu’il engendrait. Ce n’était pas du hockey, mais probablement un des jeux qui ont influencé sa création.
    La troisième thèse nous vient des indiens Mi'kmaq de Nova Scotia, qui pratiquaient un jeu appelé lacrosse, un jeu très violent et vicieux qui se disputait dans les champs. En hiver, le même jeu se pratiquait sur la glace, et ils l’appelaient Oochamkunutk. Ce jeu ne ressemble pas au lacrosse tel qu’on y joue aujourd’hui. Il se jouait avec de petites pierres rondes et avec un filet de 4 ou 5 cm en bas des crosses. Ils n’attrapaient pas la pierre, ils la propulsaient sur le sol. Plus tard, quand les Irlandais importèrent le hurley, ce jeu fut pratiqué avec des patins. Le lacrosse a eu une grande influence sur l’invention du hockey.
    Les deux thèses sérieuses quant à l’invention du hockey viennent de deux villes canadiennes, Halifax et Kingston. A Halifax, où l’on jouait au hurley et au lacrosse, le hockey fut le produit final de ces deux jeux. Les habitants de Halifax soulignent que le hockey a été pratiqué par des militaires dans le port de Halifax. Tandis que les habitants de Kingston font également remarquer que les militaires disputaient ce même jeu à Kingston. Ces deux matches remontent aux alentours de 1840.
    Les historiens disent que les militaires ont probablement amené le hockey de Halifax à Kingston, où ils y ont aussi joué quelques mois plus tard. Aujourd’hui, Halifax est donc considérée comme le berceau de l’invention du hockey, et la plupart des historiens s’accordent à dire que ce sport a été pour la première fois pratiqué dans la région de Halifax.
    Les premières règles du jeu, ainsi que son organisation, ont été données à Montréal en 1870. A Montréal, des normes furent établies. Ce ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui, mais elles sont suffisamment semblables pour y reconnaître déjà le hockey, et on a pu déterminer quand, pourquoi, et par qui ces règles avaient été changées depuis lors. Ce sont ces règles qui nous permettent de distinguer le sport d’un simple loisir.
    Deux hommes sont reconnus pour avoir établi les règles du jeu, J.G.H. Creighton et W.F. Robertson. On dit que Creighton, un ingénieur de Halifax, a bâti les fondations du jeu en 1875, et que Robertson a l’a formalisé quatre ans plus tard. Les historiens considèrent Creighton comme l’inventeur du hockey.
    Creighton créa la première vraie équipe de hockey à l’université McGill de Montréal, et organisa le premier match entre Montréal et Halifax. Puis il quitta Montréal en 1880 pour Ottawa, en tant que clerc de justice pour le compte du Sénat. Il y rencontra Lord Stanley of Preston, qui était gouverneur général du Canada.
    Lord Stanley tomba amoureux du hockey et s’y impliqua beaucoup. Sa fille, Lady Isobel, et ses deux fils, Edward et Arthur, de même que Lord Stanley lui-même, pratiquèrent ce sport, et rejoignèrent Creighton pour former une équipe de hockey à Ottawa. Les deux fils de Lord Stanley se dévouèrent au hockey, à la grande satisfaction de leur père.
    Fier de l’engagement de ses fils dans ce sport et lui-même complètement passionné de hockey, Lord Stanley voulait stimuler l’intérêt pour la compétition entre les équipes seniors de la région. En 1893, il acheta une boule d’argent cerclée de lignes d’or pour 48,66 $. Elle allait devenir le symbole de l’excellence du hockey amateur, puis le trophée sportif le plus ancien et le plus reconnu de nos jours. Lord Stanley aurait bien voulu voir Ottawa, où jouait ses deux fils, remporter la coupe en premier. Mais Ottawa, alors invaincu, perdit contre une puissante équipe appelée l’Association Athlétique Amateur de Montréal, qui devint la première équipe à gagner cette coupe aujourd’hui célèbre.
    Peu après la remise de la première Coupe Stanley, Lord Stanley et ses deux fils retournèrent en Angleterre en 1893. Peu après leur arrivée, ils jouèrent un match de hockey à Buckingham Palace chez la famille royale.
    Lord Stanley et ses fils furent à l’origine du hockey en Angleterre, et amenèrent du Canada des soldats loyalistes pour pratiquer ce jeu. En 1936, la Grande-Bretagne, qui importait toujours des Canadiens aux ancêtres britanniques, battait le Canada et remportait la médaille d’or olympique. Aujourd’hui encore, l’histoire se répète et l’équipe nationale britannique est principalement constituée de Canadiens aux racines britanniques.
    Pas très longtemps après la création de la Coupe Stanley, le club de hockey d’Ottawa baptisa son équipe les Ottawa Senators en l’honneur de Creighton et Lord Stanley.
    Les Ottawa Senators, aux côtés des Canadiens de Montréal et de l’AAA Montréal deviendraient trois des équipes pionnières d’un nouveau championnat professionnel appelé Ligue Nationale de Hockey.
    La majorité de l’équipement utilisé en hockey fut inventé en Nova Scotia, les palets de bois, les crosses de hockey Mic Mac, les patins Starr. Le hockey était d'abord pratiqué par équipes de sept joueurs. La première patinoire couverte fut construite à Montréal en 1860.
    D’où vient le mot hockey ? C’est un mot anglais vieux de plusieurs siècles, qui appartenait à la langue du Moyen-Âge. Les Hockarts étaient des charrettes à roues au dessin en forme de cheval qui étaient utilisées pour transporter des cultures au début du quinzième siècle. Un jeu pratiqué par les gamins couverts de boue dans les champs était appelé hockey.

Troy Echlin



 
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