Les deux Hongrois draftés en NHL

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(04-09-00   by Spili, translated by Jack Barron)   En 1999, pour la première fois, un joueur né en Hongrie fut drafté en NHL. Puis, un an plus tard, l’histoire se répéta ! Les noms des deux heureux élus sont Tamás Gröschl et Levente Szuper. Le gardien Levente Szuper, drafté par Calgary, a rejoint son club le 28 août. Il a pu se reposer et a effectué un entraînement utile pour préparer le camp. Ce joueur de 20 ans espère signer à Calgary et le club a dit qu’il avait de bonnes chances de le faire. Pour sa première saison, il sera probablement envoyé à l’équipe-ferme, Saint John, ou à l’équipe d’OHL des Ottawa 67’s. Suivant sa performance (nomen est omen), on pourrait lui donner sa chance en NHL.
    Szuper est né en 1980 à Budapest. Il débuta le hockey à l’âge de cinq ans parce qu’il voulait imiter son père et son frère aîné qui y jouaient aussi. Sa première équipe fut le club le plus populaire de Hongrie, le Ferencváros (FTC), et son premier entraîneur fut Attila Bálint, ancien attaquant international hongrois. Szuper a toujours voulu être gardien. Il était très doué et a joué pour toutes les équipes nationales hongroises, les moins de 14 ans, les cadets, les juniors, les moins de 20 ans et les seniors ! Il y a trois ans, il partit jouer en Allemagne pour l’équipe junior de Krefeld mais resta dans le même temps un des joueurs de base de l’équipe nationale hongroise aux championnats du monde du groupe C en 1998. Ceux-ci se tenaient en Hongrie et l’équipe locale fut promue dans le groupe B. La même année, il rejoignit les Ottawa 67’s. Avec l’autre gardien Seamus Kotyk, ils se partageaient équitablement le temps de jeu. Cependant, en début de saison dernière, Szuper devient le gardien n°1 et fit une excellente saison (en septembre 1999, il participa pendant trois semaines au camp d’entraînement des Dallas Stars, détenteurs de la Coupe Stanley, et dormit dans la même chambre qu’Eddie "Eagle" Belfour !)
    Mais Levente n’était que le deuxième Hongrois en NHL. Le premier, Tamás Gröschl, débuta à Dajpest, rival traditionnel du FTC de Szuper (la rivalité entre les deux clubs est comparable à celle qui existe en football entre le Real Madrid et le FC Barcelone). Son premier entraîneur fut le même que le mien, Tibor Balogh (Balogh était gardien à Ferencváros et c’est lui qui a amené le hockey féminin en Hongrie. Il était l’entraîneur de l’équipe nationale féminine dont j’étais le consultant pour les gardiennes de but). Lorsqu’il fut choisi au neuvième tour par Edmonton l’an dernier, il devient le premier joueur né en Hongrie à avoir jamais été drafté par la NHL. Il fut envoyé en Suède et joua pour les Stars de Leksand. En 33 matches avec l’équipe junior de Leksand, il fut le sixième marqueur de l’équipe avec 29 points (15 buts, 14 assists). Pour le total plus/moins, il fut 20ème du championnat avec +23. Il a encore une bonne chance avec les Oilers, mais, s’il réussit et qu’ils décident de le faire jouer dans leur équipe-ferme, il a indiqué qu’il préfèrerait jouer en Finlande.

Ungarisches Eishockey

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(04-09-00   by Spili, translated by Jack Barron)   Mon nom est Istvan Spiller, je travaille pour l’Agence de Presse Hongroise et je suis un ancien gardien de hockey sur glace. M. Kovacs, le secrétaire général de la fédération hongroise, m’a demandé de présenter le hockey sur glace dans mon pays.
    Il y a trois divisions seniors, la première étant l’OB I qui comprend sept équipes : Dunaferr Dunaújvaros, Alba Volan Székesfehérvár, Ferencvaros TC Budapest, Miskolc, Gyor, MAC et Szeged. Il y a un autre club, Ujpest, qui a abandonné son équipe première en raison de problèmes financiers. En deuxième division, le nombre de clubs varie en fonction des sponsors et des citoyens locaux. S’il y assez d’argent, ils jouent. Il n’y a pas de connection (promotion ou relégation) entre les deux divisions. La troisième division est un championnat amateur pour les joueurs de hockey loisir. Elle regroupe de nombreuses équipes réparties dans tout le pays (au moins 20).
    Ja parlerai en premier lieu de l’OB I. La saison 1998/99 a vu la victoire de l’alba Volan. Ils avaient une très bonne équipe et remportèrent le championnat après 20 ans d’abstinence. Le vainqueur de la Coupe de Hongrie fut Dunaferr. Mais, la saison dernière, l’Alba Volan dégringola la pente. Difficile de dire ce qui leur est arrivé, mais ils n’ont pas réussi à atteindre la finale. Le Dunaferr surmonta ses défaites et retrouva la première place. En finale, ils battirent par 4 manches à 0 le FTC, qui n’a toujours pas de patinoire couverte !
    Le plus gros problèmes du hockey hongrois est le manque de patinoires. Seuls Dunaferr, Alba Volan et Szeged en ont une couverte à cause du manque de développement. Le Dunaferr est le mieux loti. Sa patinoire lui appartient, il a de bons entraîneurs en cadets et juniors, et un entraîneur slovaque, Julius Kovacs (ex-Ambri-Piotta) pour l’équipe senior.
    Par besoin de compétition, le championnat hongrois a essayé de s’ouvrir à l’Autriche et à la Slovénie. La saison dernière, les trois pays ont co-organisé un championnat appelé Ligue Internationale. Comme prévu, les clubs autrichiens ont dominé, mais, en quart de finale, Dunaferr est passé à un but de la demi-finale !
    Par ailleurs, l’équipe nationale hongroise a fait un carton plein aux championnats du monde 2000 du groupe C en Chine, et ont été promus dans la future division 1.
    Il y a deux jeunes titans hongrois qui ont été draftés par la NHL. En 1999, les Edmonton Oilers ont choisi Tomas Groschl (ailier) au dernier tour (en 256è position), et il joue actuellement pour Leksand en Suède. Et, cette année, les Calgary Flames ont drafté le gardien Levente Szuper au quatrième tour (116è). Il a 20 ans et est le joueur hongrois le plus talentueux de l’histoire. Il a passé deux saisons en Allemagne et a joué pour l’équipe junior de Krefeld. Après cela, il est allé à Ottawa où il a été premier gardien des 67’s en OHL.
    Et il me faut parler des équipes féminines. Il y en a trois en Hongrie, mais seulement une est sérieuse. Elle est souvent invitée dans différents pays - par exemple, la Slovaquie. L’équipe nationale féminine évolue en-dessous du groupe B.
    En résumé : le hockey sur glace hongrois aimerait développer la compétition avec les pays occidentaux (comme en politique, et PAS à travers la zone des Balkans), et essaie d’organiser un championnat avec l’Autriche, la Slovénie, la Croatie ou l’Italie. On espère qu’un tel système permettrait un développement conjoint. Nous avons besoin de plus de patinoires et de moyens d’attirer de jeunes joueurs, etc.
    Le hockey sur glace est très populaire en Hongrie, surtout lorsque la saison de football est terminée

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