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Mondial 2000: net et sans bavure?

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(06-09-00  Author: ada,   Traduction: Barron)  (Je tiens à vous faire savoir que je suis très heureux de la victoire tchèque même si les phrases suivantes laissent penser le contraire.) Les soixante-quatrièmes championnats du monde sont terminés. Ils se sont déroulés sans assassinats, vols, agressions, empoisonnements alimentaires et autres fléaux prédits par certains journaux tchèques imprégnés de propagande anti-russe. Même le désastre annoncé de l’équipe nationale tchèque n’a pas eu lieu. Au contraire ! Les Tchèques devinrent à nouveau champions du monde ! Dans la finale 100% tchécoslovaque, les Tchèques battirent leurs frères slovaques 5-3 et conservèrent leur titre mondial. Tous les journaux tchèques chantèrent les louanges de nos joueurs de hockey sur des pages entières. Les supporters tchèques se rassemblèrent une fois de plus sur la place de la vieille ville de Prague pour regarder la finale sur écran géant. Cette fois, 25000 supporters unirent leurs cordes vocales. Encore et encore, pour une courte période, nous avons pu entendre de touchants discours sur la manière dont ce petit pays au coeur de l’Europe affronta tous les problèmes accablant ses internationaux, domina le reste du monde et gagne la médaille d’or. Je ne vais pas à mon tour vous livrer ce genre de discours. Personnellement, la victoire des joueurs tchèques fut pour moi une formidable expérience, mais si j’apportais ma pierre à cet édifice, je me considèrerais comme un menteur. Je ne connais que trop l’autre face de cette success story.
    Les joueurs tchèques se crurent invincibles. Ils ont critiqué sans aucune objectivité les performances des arbitres dans les matches décisifs. Après leur unique défaite du tournoi - contre la Finlande -, alors que l’arbitre prit des décisions relativement correctes durant toute la rencontre, les joueurs donnèrent l’impression que c’était un abruti qui ne savait pas ce qui se passait. Après la finale contre la Slovaquie, les joueurs reprochèrent à l’arbitre canadien Acheson de nombreuses pénalités le plus souvent largement méritées. Voilà la réponse de Jiri Dopita, un des meilleurs attaquants du tournoi, à une question sur la préparation du match contre la Lettonie: "Je ne regarderai pas les Lettons jusqu’à ce que le match commence, ça suffira comme ça." Voilà qui ne paraît pas très sympathique. La presse étrangère indépendante commenta l’aide apportée par l’arbitre à l’équipe tchèque au cours de ce match...
    Les Tchèques ne devraient pas oublier qu’ils avaient eu de la chance l’année précédente dans leur route vers l’or. Ils ne furent pas moins chanceux en 2000. Il est vrai que, cette fois, les Tchèques s’imposèrent indépendamment des résultats des autres équipes, mais pas indépendemment des échecs individuels. Arturs Irbe donna un but essentiel aux Tchèqus (mais l’opportunisme de Vaclav Varada mérite d’être souligné). Dans la supériorite numérique consécutive aux protestations, les Tchèques prirent l’avantage; dans une autre supériorité numérique qui aurait fait rire tout supporter impartial, les Tchèques ajoutèrent le but décisif.
    Dans le match contre le Canada, les Tchèques durent leur réussite en grande partie à Roman Cechmanek, qui mérite le respect de tous les supporters tchèques. Les Canadiens domina largement. A certains moments, j’ai eu l’impression que ce n’était plus qu’une question de seconde avant qu’ils ne prennent l’avantage. Mais vint une erreur fatale de José Théodore, et les Canadiens, assommés par le but du capitaine tchèque Robert Reichel, ne purent jamais revenir.
    En fin de compte, en finale, les Tchèques furent meilleurs que l’autre équipe, dans le cas présent les Slovaques. Contrairement à l’année précédente, nous n’avons pas eu besoin de l’aide des autres, mais je ne parviens quand même pas à me défaire de l’impression que les championnats du monde ont été gagnés par d’autres pour le compte de l’équipe tchèque. J’en viens aux faits - Irbe, Théodore, les entraîneurs de la Finlande et des États-Unis,la solidarité de l’équipe russe et les méthodes "originales" de la fédération suédoise de hockey sur glace.
    Pour être objectif, Arturs Irbe a effectué un grand championnat du monde. Il est à créditer d’une bonne part de la place de la Lettonie en quarts de finale. Il fut également bon au cours du quart de finale mais son unique erreur arriva au plus mauvais moment. José Théodore fut sélectionné dans la deuxième équipe All-Star. En dépit de fait qu’il ne put soutenir son équipe dans les moments cruciaux quand les médailles étaient en jeu. Grâce à la télévision par câble TSN, le Canada tout entier a pu voir le tir ou la passe de Robert Reichel qui aboutit au but décisif. Dans le match pour la médaille de bronze, il fit une bourde similaire après un but de Tuomainen. Puisqu’on y est, la sélection de Martin Prochazka (République Tchèque) comme meilleur joueur du tournoi est tout aussi contestable.
    Si j’étais un supporter finlandais, j’aurais du mal à admettre les décisions étranges de M. Hannu Aravirta. La SM-liiga est considérée comme le meilleur championnat en Europe. Cette année, le championnat finlandais fut remporté par le TPS Turku, dont la première ligne, Rintanen-Nurminen-Kallio, s’imposa par ses mouvements fluides et domina tous ses adversaires qui quittaient la glace penauds. La "ligne des chevaliers" Hentunen-Kapanen-Parsinen fut essentielle à la médaille de bronze de l’HPK Hämeenlinna. Le gardien du Jokerit Helsinki, Pasi Nurminen, réussit à capter beaucoup de palets durant la saison et fut considéré comme le principal artisan de la place en finale de son équipe. Il n’y a pas que les joueurs tchèques évoluant en SM-liiga qui pensaient que Nurminen était le meilleur des trois gardiens sélectionnés pour les Championnats du Monde. Aravirta persévéra dans sa voie, qui se révéla ne pas être la meilleure solution.
    Nurminen fut le meilleur marqueur de la saison régulière et des play-offs du championnat finlandais. Pourtant, il ne fut pas sélectionné en équipe nationale et Jokinen prit sa place. De même, Parsinen ne fut pas choisi et Lind le fut. Le jeune gardien Pasi Nurminen n’était que le troisième gardien pour Aravirta. Même si les performances respectives de Toskala et Sulander contre l’Autriche et le Canada furent pathétiques, l’entraîneur leur faisait plus confiance et les choisit pour les matches décisifs. En demi-finale - dans le match le plus important de la saison - Toskala fut de nouveau décevant. Enfin, dans le match pour la médaille de bronze, le gardien du Jokerit eut sa chance et il fut digne de son niveau en SM-liiga.
    Les deux lignes finlandaises avec les vétérans Helminen et Tikkanen jouèrent beaucoup moins bien que les deux lignes composée de joueurs de SM-liiga, si l’on fait abstraction du match pour la troisième place où la première ligne finlandaise de Helminen se fit remarquer par quelques belles combinaisons sur la glace. Les deux vétérans ne firent que commémorer le bon vieux temps. Le célèbre ailier gauche Esa Tikkanen ne put suivre le rythme ; l’époque des combinaisons avec Wayne Gretzky est depuis longtemps révolue. Pourtant, ce championnat n’était pas le dernier de Tikkanen selon ses propres dires. Qui sait comment les deux joueurs sacrifiés de Turku et Hämeenlinna auraient pu se comporter, mais Lind et Jokinen auraient pu former les bases d’une autre ligne offensive. Le nombre record de neuf joueurs de NHL ne permit pas à la Finlande d’égaler sa performance de l’année précédente.
    Il est vrai que l’entraîneur américain, Lou Vairo, a des ancêtres italiens, peut vous citer la moiti´de l’équipe nationale du milieu des années 90, fut entraîneur-adjoint au cours du "Miracle sur la glace" de Lake Placid, dirigea l’équipe américaine aux Jeux Olympiques de Sarajevo et passa deux ans comme entraîneur-adjoint des New Jersey Devils. Malgré tout, il a misé sur le mauvais cheval. La star de ces championnats du monde aurait pu être Robert Esche. Cependant, pour les Américains, la NHL reste la NHL et il n’y a que cela qui compte. On doit reconnaître que Damian Rhodes a bien joué contre les Suédois malgré quatre buts concédés. Mais il fut plein de trous lors du match d’ouverture contre la Suisse, et - ce qui est encore plus important - il répéta sa piètre performance en quart de finale contre la Slovaquie, ce qui enleva toute chance de médaille à l’équipe américaine.
    Venons-en à ’équipe russe. Les Russes vivant en République Tchèque ont dû subir plus d’une humiliation (parfois les Tchèques aiment bien passer d’un extrême à l’autre) et n’avaient pas besoin de souffrir autant. Le hockey sur glace n’a rien à voir avec la politique - en dépit de la manière dont beaucoup de journalistes tchèques traitèrent l’échec russe. Les stars russes vinrent en Europe parce qu’elles voulaient représenter leur pays ; cependant, elles ne réussirent pas à former une équipe compacte. Les joueurs d’Europe et de NHL ne se comportèrent pas en équipe, et celui qui est selon toute probabilité un gardien talentueux, Bryzgalov, se révéla un désastre pour l’équipe russe. Bryzgalov fut placé dans l’équipe sur l’intervention de Vladimir Tretjak, fraîchement élu joueur russe du siècle. Son style non-orthodoxe ne prit pas, mais ce jeune gardien a encore toute sa carrière devant lui. Les buts facilement concédés abattirent l’équipe russe, et l’autre gardien, Podomaski, eut sa chance alors qu’il était trop tard pour qu’il puisse être utile.
    Seule la Suède oeuvra à son échec des championnats du monde durant la saison entière. Les entraîneurs tournaient avant chaque compétition internationale, chacun ayant ses joueurs fétiches, et la structure de l’équipe ne put jamais se développer. Il est néanmoins bon de mentionner que les entraîneurs suédois ne respectent pas l’inviolabilité de la NHL, et qu’ils n’ont pas hésité à renvoyer à la maison Eriksson, le défenseur des Chicago Blackhawks, après ses mauvaises performances dans les matches précédant les championnats du monde.
    Les Tchèques et les Slovaques profitèrent de ces problèmes. Même si 12 joueurs tchèques déclinèrent la sélection pour des raisons variées, et si l’entraîneur Ivan Hlinka était parti pour Pittsburgh, la structure de l’équipe tchèque resta inchangée. Roman Cechmanek remplit son rôle de gardien, Frantisek Kucera mena la défense et le duo d’attaque Robert Reichel et Jiri Dopita brilla également. L’équipe slovaque fut bien mise en place par un jeune entraîneur, Jan Filc. L’équipe, centrée autour de Miroslav Satan, avait enfin un bon gardien en la personne de Jan Lasak. Le problème de gardien des Slovaques était connu, mais ils semblent avoir trouvé un bon espoir pour le futur. Lasak est très jeune et inexpérimenté mais il est tout de même le meilleur en Slovaquie. Le pari d’utiliser un gardien inexpérimenté, qui ne fut pas tenté par les entraîneurs américain et finlandais, fut réussi par Filc. Celui-ci avait tenu compte du fait que Pavol Rybar, jusque là n°1, avait joué plus de matches avec l’équipe nationale slovaque qu’avec son club de Znojmo en Extraliga tchèque cette saison ! Les Slovaques accomplirent le plus grand succès de leur histoire. La performance de Satan fut vraiment diabolique ! Il a marqué aux moments les plus importants des matches et devint selon de nombreux observateurs le meilleur joueur des championnats du monde, suivi de près par Roman Cechmanek.
    Les huit premières équipes de ces championnats du monde, ne furent pas différentes de celles de l’année précédentem la Russie étant juste remplacée par la Lettonie. Cependant, ces championnats du monbde furent riches en grosses surprises, les outsiders obtinrent de remarquables victoires. L’Histoire fut écrite par la Norvège, sensationnel vainqueur du Canada, par le Belarus et la Lettonie, qui battirent la Russie pour la première fois en match officiel. Les Slovaques parvinrent à avancer jusqu’en finale.
    L’équipe la plus malheureuse de ce tournoi fut sans aucun doute la France. Après avoir héroïquement battu la Suisse au premier tour, seule sa défaite contre les États-Unis et une victoire miraculeuse des Suisses contre la Russie l’envoya dans le groupe de relégation. Après un nul contre l’Autriche, elle perdit contre l’Ukraine malgré une forte pression dans la dernière période. Le denier jour, La France menait 4-1 contre le Japon et l’Ukraine 2-0 contre l’Autriche après deux tiers-temps, ce qui signifait le maintien en groupe A. Mais les Autrichiens remontèrent et toute l’équipe de France pleura dans les vestiaires...
    Les Japonais ne se font pas de souci sur leur présence au plus haut niveau l’an prochain. Ils joueront contre la Chine, la Corée du Sud, et des pays de niveau similaire et la qualification ne devrait être qu’une formalité. Heureusement, la règle douteuse sur le maintien du Japon en groupe A ne restera valide qu’une année supplémentaire.
    Ces championnats du monde ont vu les écarts entre les équipes s’amenuiser. La seule équipe larguée fut le Japon. Cependant, la fédération tchèque se montra de courte vue. Elle suggéra que seuls 12 équipes devraient participer pour économiser de l’argent en vue des championnats du monde 2003 qui se tiendront en République Tchèque. Toute personne au monde qui aime vraiment le hockey devraient se rendre compte que seul du hockey compétitif pratiqué face aux meilleures équipes peuvent permettre l’expansion du hockey sur glace

David Schlegel

PS: Il ne m’a pas échappé qu’aux côtés de Cechmanek, Dopita, Kucera et Reichel, d’autres joueurs comme Sykora, Vyborny, Prospal, Varada and Kaberle ont fantastiquement joué. Cet article est juste un point de vue différent.

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